Bibliography Database

Crimes that affect the environment
  • Offences

    • • Wildlife crime
  • Species Involved

    • • Pangolin
  • Prohibited Act

    • • International trade (import, export, re-export)
  • Subject

    • • CITES / International protected species

Les écailles de Pangolin

  • Bibliographic Reference

    • Author:
      UNODC
    • Publication Year:
      2020
    • Publisher:
      UNODC
    • Original language:
      English
    • Original Title:
      Pangolin Scales
    • Date accessed:
      2021-03-31
    • Copyright Information

      © United Nations, May 2020. All rights reserved, worldwide.

       

    Summary

    L'épidémie de COVID-19 a été liée à un coronavirus originaire de chauves-souris sauvages qui a été transmis aux êtres humains via un animal intermédiaire, avec le pangolin parmi les principaux suspects. Ces mammifères reclus et nocturnes sont tués pour leur viande et leurs écailles, utilisées en médecine en Asie et en Afrique. La viande de pangolins est considérée comme un met gourmet, vendue sur les marchés de produits frais, qui aurait pu servir de base possible pour la transmission du virus.

    La majorité de toutes les maladies infectieuses émergentes provenaient d'animaux et ont été transmises à l'homme. Le trafic d'espèces sauvages contribue à cette tragédie, ce qui en fait une menace non seulement pour l'environnement et notre patrimoine naturel, mais pour la santé et la sécurité humaine.

    Il est difficile de calculer le nombre de pangolins commercialisés illégalement ces dernières années, étant donné que les saisies ne représentent qu'une petite fraction des animaux tués. Cependant, l'ampleur du commerce illégal basée sur les enregistrements de saisies suggère que l'approvisionnement sauvage n'est pas durable, alors que l'élevage de pangolins en captivité à l'échelle commerciale n'est actuellement pas possible.

    Entre 2014 et 2018, l'équivalent de 370 000 pangolins ont été saisis dans le monde, ce qui suggère que des millions ont été trafiqués et tués.

    Les recherches de l'ONUDC montrent que la source des pangolins saisis est principalement l'Afrique de l'Ouest et l'Afrique centrale. Les commerçants ont signalé que les trafiquants de pangolins utilisent souvent les mêmes routes pour exporter et importer des écailles de pangolin que celles qu'ils utilisent pour l'ivoire. Et les trafiquants d'ivoire semblaient être impliqués dans le commerce d’écailles de pangolin.

    Depuis que la Conférence des Parties à la Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d'extinction (CITES) a inscrit toutes les espèces de pangolins à l'Annexe I en octobre 2016, elles bénéficient du plus haut niveau de protection disponible en vertu du droit international. Malgré cette interdiction du commerce international, les pangolins restent les mammifères les plus trafiqués au monde.