L'exploitation de la technologie pour lutter contre les infractions de traite et de trafic illicite de migrants doit être poursuivie avec vigueur, sans toutefois porter atteinte aux droits fondamentaux des victimes et du public (Gerry et al, 2016). Les considérations relatives à la protection de la vie privée et des données sont incluses dans le référentiel de l'ONUDC (2008, outil 9.15) sur «l'utilisation d'instruments normalisés de collecte de données» ou dans le projet interinstitutions des Nations Unies sur la traite des personnes (2008) le «Guide sur l'éthique et les droits de l'homme dans la lutte contre la traite». En raison de la nature mondiale de la traite des personnes et du trafic illicite de migrants, il convient de prêter attention aux mêmes préoccupations dans les différents lieux où les concepts de protection de la vie privée et des données sont moins développés (voir le Module 10 sur la protection de la vie privée et des données).
Parmi les exemples de technologies pouvant être utilisées pour lutter contre la traite et le trafic illicite de migrants, mais pouvant également créer des problèmes en matière de protection de la vie privée et des données, il faut citer (Gerry et al, 2016):
Le suivi de localisation :
Collecte de données :
Les drones:
It should also be noted that technology used to facilitate trafficking and smuggling can create privacy and data concerns (Gerry et al, 2016). For example, both traffickers and smugglers may track and monitor the activities of the victims/migrants by direct or remote interrogation of their phone. This can also provide access to a database of evidence. At the same time, the safety of an individual may be severely compromised. Removing technology can be disempowering, can transfer power and cause isolation.
An understanding of the OECD Guidelines on the Protection of Privacy and Transborder Flows of Personal Data will facilitate learning in this context.
Il convient également de noter que la technologie utilisée pour faciliter le trafic et la traite peut créer des problèmes de confidentialité et de données (Gerry et al, 2016). Par exemple, les trafiquants et les passeurs peuvent suivre et surveiller les activités des victimes /des migrants par interrogation directe ou à distance de leur téléphone. Cela peut également donner accès à une base de données de preuves. Dans le même temps, la sécurité d'une personne peut être gravement compromise. Le retrait de la technologie peut conduire à une perte de pouvoir, un transfert de pouvoir et provoquer l'isolement.
Une compréhension des principes directeurs de l'OCDE sur la protection de la vie privée et les flux transfrontaliers de données à caractère personnel facilitera l'apprentissage dans ce contexte.