Les sections consacrées aux différents intervenants concernés par le processus de trafic illicite de migrants ont mis l'accent sur les intervenants, les moyens de preuve et les techniques d'enquête utilisés dans le cadre des enquêtes sur le trafic de migrants, ainsi que sur les relations sous-jacentes. Il est important de réglementer la coordination, l'interaction, la communication et les renvois hiérarchiques dans le développement des enquêtes. Les procédures opérationnelles normalisées pour la coopération inter et intra-institutionnelle, les directives ou les règles seront probablement d'une grande aide. Par exemple, comme souligné dans le module 2, il est essentiel que le calendrier des interventions soit règlementé, ainsi que le rôle et les responsabilités des agents de première ligne pendant et après l’entretien avec les migrants. De toute évidence, et comme indiqué précédemment, la collaboration entre les services de détection et de répression, le secteur privé et les ONG doit être bien établie. Il en va de même pour la coopération entre différentes unités répressives et entre les services répressifs et d'autres entités de l'État (telles que les inspections du travail et de la santé et de la sécurité). Le niveau et la forme de réglementation de cette coopération peuvent varier en fonction des besoins et des spécificités du contexte local et du droit national (voir aussi ONUDC, Groupe de travail SOM 2012).